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Mes voyages
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4 octobre 2004

JOUR 21 : LISBONNE (2)

JOUR 21 : VENDREDI 1er OCTOBRE : LISBONNE (2)

LOrsque je me réveille Margarida travaille encore á
ses traductions, elle s'est levée á 5h du matin pour
se remettre au boulot... quel courage ! Je compte
poursuivre ma visite de la ville, elle me propose de
la rejoindre á 17h au ciné.

Je commence par passer chez le coiffeur, il y a
justement un «Tony & Guy» á proximité de chez
Margarida. La coiffeuse me regarde d'un air absolument
désemparé, elle ne comprend pas très bien ce qu'elle
peut faire pour moi. Evidemment pour la plupart des
gens je n'ai presque rien sur la tête mais en même
temps il faut bien réaliser que ça va certainement
bientôt faire 5 ans que je n'ai pas eu les cheveux
aussi longs... ça me fait un drôle d'effet !
Whatever...

Petite balade dans le quartier, je passe á la poste :
bcp de monde mais ingénieux système d'attente avec
tickets numérotés. Je ne peux pas non plus ne pas
aller dans une pâtisserie, le choix est important,
j'en salive par avance même si rien ne semble pouvoir
rivaliser avec un strudel cu mere roumain ! J'ai du
mal á saisir le fonctionnement de ces pâtisseries -
snack oú il faut choisir d'abord puis se rendre á une
caisse plus distante pour régler pour ensuite revenir
et, le plupart du temps, consommer directement au
comptoir... un peu déstabilisant.

Il me faut aussi retourner á la gare routiere oú enfin
je peux réserver mon billet pour Madrid. Mon car
partira donc mardi vers 22 ou 23h. En chemin je croise
de jeunes roumaines tziganes qui s'agrippent á moi
pour tenter de m'extirper qques piéces, elles sont
particuliérement virulentes et collantes, j'ai peur
pour mes poches et surtout pour mon sac á dos. D'un
ton sévére je leur lance «Nu ! Nu bani !» en essayant
d'y mettre l'accent le plus correct possible. Elles me
lâchent alors aussitôt et me demandeent avec un
sourire complice «Românc ?», il me suffit de répondre
«da !» avec ce même sourire pour qu'elles éclatent de
rire, un petit clin d'oeuil puis les voilá parties.

Il fait vraiment très chaud et il est très agréable de
réaliser que je suis en débardeur et en tongs en plein
mois d'octobre !  :-) Je poursuis ma balade puis je
trouve un cyber dans lequel je m'enferme longuement
afin de rattrapper le cours de mon récit. Tant et si
bien que je ne vois pas le temps passer je manque
l'heure de rendez vous avec Margarida. Tant pis, je
peux donc me balader encore jusqu'á la prochaine
séance.

19h, je rejoins Margarida et je suis deux nouvelles
séries de court métrages. Nous restons ensuite á boire
un verre et discuter avec qques personnes.

Vers minuit de nouveau Margarida est épuisée, nous
devions sortir mais lá vraiment elle n'en peut plus.
En chemin vers l'appartement elle me montre donc
comment acceder au quartier Baixo Alto (je crois que
c'est ainsi) qui est selon elle extrêmement vivant. Je
reste un peu dubitatif car Lisbonne me fait un peu
penser á un trés gros village et vu l'heure avancée je
doute qu'il traîne autant de monde dans les ruelles de
ce quartier.

Je m'aventure donc dans un prodigieux dédale de
ruelles, c'est un véritable labyrinthe de passages et
d'escaliers qui n'ont de cesse de monter et descendre.
De plus, depuis la dernière coupe d'Europe, des
centaines de drapeaux portugais sont suspendus ou
accrochés aux fenêtres, c'est tres etonnant. Et en
effet les ruelles fourmillent de monde, l'ambiance est
magique : la nuit est tiède, les ruelles, magnifiques,
anciennes, pavées de blanc, éclairées
merveilleusement, décorées de mille drapeaux verts et
rouges et pleines de gens décontractés et cools...
c'est tout simplement géant ! Les bars sont légions et
trés simples, ils n'ont rien des cafés tape á l'oeuil
parisiens, la plupart du temps on ne les remarque même
pas de l'extérieur : ce sont de minuscules bistrots
vieillots (autant de váritables troquets) mais
charmants qui n'ont pas la place nécéssaire pour
acueillir tous leurs clients, du coup á l'extérieur de
chaque établissement s'amoncelle une joyeuse grappe de
clients (de 20 á 100 selon les cas) qui boivent leur
bière dans la tiédeur de la nuit... trop fort ! :-)
Je me promène ainsi longuement, je prends des photos
et je trouve même un troquet de ce type mais gay (le
«Portas Largas»).

Cette ville est un fantastique exemple de convivialité
!

Je rentre me coucher vers 3h.

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