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Mes voyages
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1 octobre 2004

JOUR 16 : DERNIER JOUR A BUCAREST

JOUR 16 : DIMANCHE 26 SEPTEMBRE : DERNIER JOUR Á
BUCAREST.

Il est midi passé lorsque Victor nous réveille un peu
en catastrophe : il faut en effet avoir quitté la
chambre avant midi. J'ai pu certes dormir qques heures
de plus que la nuit précédente mais inutile de
préciser que mon état de fatigue est terrible. Peu
importe, la nuit a été... parfaite !  :-)  Une douche
rapide puis les garçons me font leurs adieux. Je me
présente ensuite á la réception pour régler les 59
euro de la chambre... ça aura été ma plus grande
dépense ici á Bucarest !

J'ai conscience qu'il s'agit de ma toute dernière
journée á Bucarest et d'ores et dèjá je ressens un
pincement au coeur. Je me promène dans le qartier de
la gare du Nord, j'observe les passants, les
boutiques, je veux tout enregistrer, qui sait si je
reviendrai un jour ? Je pense sincèrement que oui. Je
déguste un strudel cu mere, celui-ci est un rien
décevant... dommage : c'était le dernier du voyage 
:-(   (soupir!).

Je prends un taxi, une fois de plus une Dacia de type
Renault 12, j'indique au chauffeur "spitalul
Pantelimon". Lorsque j'arrive Mihaela et Razvan
viennent aussi tout juste de se lever. Mihaela prépare
des saucisses type Francfort, Razvan a la gueule de
bois. Nous nous racontons nos nuits respectives, sans
trop rentrer dans les détails. Mihaela me sert une
tranche de pain blanc et du lait caillé.

J'ai envie une fois encore de profiter un peu du
quartier, je descends donc me balader, je cherche de
quoi grignoter, je trouve difficilement un
distributeur d'argent, je passe au cyber café,
toujours bondé, toujours sombre et sinistre.

Je rentre á l appartement vers 17h, des amis á Razvan
sont lá pour tenter de réparer son ordinateur... ça ne
semble pas gagné. Razvan doit aller chercher les
parents de Mihaela á la maison de campagne, je
l'accompagne. Mon manque de someil est criant, je
pique du nez dans la vieille Olcict. Une fois lá-bas
je salue chaleureusement Mariana, l'accueil du vieil
homme est toujours aussi glacial. Nous chargeons le
coffre de la voiture avec tout un tas de sacs remplis
de raisin fraichement cueilli dans la petite
propriété. Deux autres personnes doivent aussi etre
déposées á Bucarest, nous nous entassons péniblement
dans l'étroit véhicule. La nuit tombe, nous avançons
difficilement en cahotant sur les routes fatiguées de
la région, je m'endors.

Une fois de retour á Bucarest nous déchargeons la
voiture et restons quelques temps chez les parents.
Mariana me prete un bouquin tres intéressant sur
Barcelone et Gaudi évidemment.

Il est bientot temps de partir, je fais mes adieux á
tout le monde et les remercie non seulement pour leur
accueil mais aussi pour leur patience. Marianne me
raccompagne jusqu'á l'ascenseur, elle est visiblement
affectée.

Une fois de retour chez Mihaela nous discutons
beaucoup tous les trois en dégusatnt de fabuleuses
cuisses de poulet grillées aromatisées avec l'habituel
concentré d'ail liquide (ce soir je reste sage, je
peux donc me permettre de manger autant d'ail que je
veux). Nous regardons la télé et discutns encore et
toujours. Mihaela va bcp me manquer, c'est certain. Je
prépare ma valise et peste une fois encore contre
Fabien et son insupportable et imposant colis á
remettre á Margarida. 

Demain mon car part á 6h, il me faut donc m'y
présenter   dès 5h. Je m'endors á 1h... 4h de sommeil
en perspective... trois nuits ainsi de suite ça
commence á  être très difficile !
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