Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mes voyages
Mes voyages
Publicité
23 septembre 2004

JOUR 12 : BUCAREST... ENFIN SEUL !

JOUR 12 : MERCREDI 22 SEPTEMBRE : BUCAREST...ENFIN SEUL !
 
Je me reveille comme a l'accoutumee depuis mon arrivee, autour de 9h. Je me lance dans un peu de nettoyage dans l'appartement, je fais la vaiselle de la veille.
 
Bon, je sais que Mico attend mon appel mais dans mon esprit il est tout a fait clair que cette journee sera mienne, uniquement nienne ! J'envoie donc un SMS a Mihaela et j'invente que Monica (la fille que j'ai rencontre dans le car) m'a appele et que je dois passer la journee avec elle, que je n'aurai plus l'occasion de la revoir par la suite. Je demande donc a Mihaela de bien vouloir appeler son frere pour lui expliquer cela en roumain. Mihahela est enchantee pour moi... me voila donc libre !!!  :-)
 
J'entreprends une petite balade dans le quartier. J'achete un de ces fantastiques " Strudel cu mere" (strudel aux pommes)... les patisseries roumaines sont decidement fantasiques, bien plus fines et savoureuses que celles que nous avons trouve en Italie. Les strudels ne coutent de surcroit que 10 000 lei, a peine 25 centimes !
 
Je passe ensuite au bureau de poste afin d'acheter des enveloppes et des timbres.Fort heureusement une cliente parle anglais car la guichetiere ne comprend que le roumain. Je trouve decidement que les gens ici sont extraordinairement doux, courtois, patients, c'est tres agreable.
 
Je fais le tour des boutiques du quartier Pantelimon, ici les vetements sont moins cher que dans le centre ville. J'achete un pull tres sympa (il me faut penser a l'hiver qui approche) a 350 000 lei, soit moins de 9 euro. Je ne peux guere acheter autre chose car la plupart des vetements vendus sont de taille L ou XL.
 
Je continue ma balade un moment, j'achete un strudel au fromage blanc, puis je me dirige vers l'arret de bus de la rue Pierre de Coubertin. Je dechiffre difficilement mon plan des transports afin de savoir si un trolley peut m'emmener au centre plus rapidement qu'un  bus. Je prends finalement le bus 104.
 
Je descends a la Piata Unitii car je souhaite retourner dans le centre commercial que j'avais visite le premier jour. Je me sens tres bien tout seul, je peux regarder ce que je veux en prenant le temps qui me convient. Il n'y a que le temps qui commence a etre moins clement, le ciel s'est obscurci, une legere pluie tombe. J'achete dans une boutique deux dabardeurs, je vois sur l'etiquette qu'ils sont vendus en UE a 20euro piece, ici je les obtient pour 9 euro chacun.
Je retire 2 millions de lei. C'est amusant de voir combien les billets sont ici lisses et doux au toucher.En les regardant de plus pres je m'appercois qu'ils sont en fait fais non pas de papier mais d'une espece de plastique tres fin qui ressemble a du papier gomme. Du coup il est impossible de les dechirer.  C'est tres etonnant.
 
Il ne pleut plus, il fait bon, un bout de soleil fait son aparition. J'achete un Strudel cu mere (c'est plus fort que moi c'est vraiment EXCELLENT) et je me balade dans les rues de la vieille ville, j'essaye de me reperer, de faire la ville mienne. Je vois absolument plus le cote vieillot ou pauvre de la capitale roumaine, en observant les gens il n'y a de toute facon pas une seule difference entre un Bucarestois et un Parisien... si ce n'est qu'a Bucarest les mecs sont plus mignons  ;- )
 
Je passe ainsi une grande partie de la journee a regarder les boutiques, manger des strudels et boire du cafe sur de tres agreables terrasses, ecrivant une carte ou deux. C'est tres reposant.
 
Je passe dans le meme cyber cafe qu'hier, dans la cour un groupe live joue de la musique mi-jazzy mi-traditionnelle, c'est tres cool. Je rencontre un garcon qui forcement doit etre Malgache : il a vraiment le physique Merina ! Je m'approche alors de lui et lui lance : 'Manao ahoana tompoko !". Il avait deja un air inquiet mais la il semble completement desempare, il tente de balbutier un truc en anglais puis il regarde de facon desesperee sa guide et lui demande en francais "il veut quoi ?". J'eclate de rire. Il est etonne de voir un Francais ici. Il m'explique qu'il est d'origine indonesienne et qu'il a ete adopte par unefamille de Nancy. On le prend souvent pour un Malgache. Il vient d'arriver a Bucarest et va rester en Roumanie pour 1 an de volontariat. Il commence a visiter la ville et il est extremement choque par la terrible misere de la ville, il n'a jamais vu endroit plus laid, deprimant, pauvre. Jamais il n'aurait cru que ce soit aussi terrible. Je tente de le rassurer en lui expliquant que la ville est en effet en grande partie tres laide mais qu'elle est sure et en realite pas aussi pauvre qu'on pourrait le croire. Ilest vrai que pour un occidental qui quitte pour la premiere fois son pays Bucarest peut sembler inquietante. La situation economique est autrement plus difficile a Madagascar, je connais si bien l'ile continent et je n'y sens tellement a l'aise que Bucarest me semble vraiment tres aisee. Ceci dit je prefere tout de meme cent fois plus Antananarivo que Bucarest !
 
Le soir arrive vite, Mihaela m'avait propose hier de me rejoindre a 20h mais il est 20h30 et elle ne m'a toujours pas appele. Cela ne lui ressemble pas ! Je la contacte donc, elle a en effet completement oublie notre rendez vous ! De plus elle est un peu fatiguee et elle prefere remettre a demain notre sortie dans le bar gay. Je lui propose de nepas m'attendre pour diner car il est tard, je vais tenter de trouver ledit cafe par moi meme.
 
Mihaela m'indique approximativement le quartier ou se trouve le bar et j''ai releve sur internet l'adresse de l'etablissement. Je descends donc a pieds de nuit la grande avenue Victorei en direction de la Piata Unitii. J'aime les villes la nuit, et je me sens tres bien dans les rues de Bucarest. Je demande a des passants et des vendeurs ou je peux trouver le club que je cherche mais personne ne semble connaitre, je tourne longuement en rond, je decouvre un peu plus la ville. Puisque je ne trouve rien dans le quartier que m'a indique Mihaela, je recherche sur un plan l'adresse que j'ai trouve sur internet et je realise que la rue en question est plutot au niveau de la Piata Universitii. Je reviens donc sur mes pas, j'interroge passants et taxis. Des tziganes exigent quelques quelques pieces mais devant mon refus ils n'insistent pas, ils se contente de lacher deux ou trois mots qui sonnent comme autant d'insultes.
 
Je finis par trouver la sombre ruelle que je cherche et a ma grande deception je realise qu'il y a eu une erreur sur internet, une intervertion, je me retrouve face au "pink" une boite de strip teases. Je prends mon tel, je vois que Mihaela a tente de me joindre a deux reprises. Je l'appelle, elle veut savoir a quelle heure je rentre car elle m'a garde qqch a mange. Je lui avais pourtant dit de ne pas m'attendre, j'ai deja mange un sandwich. Je prend donc un taxi et je rentre vers 22h30.
 
Je crois que mes hotes sont un peu destabilises par ma liberte et par le fait que je m'en sorte si facilement dans une ville que je ne connais pas. J'avale un bol de bouillon de poule, nous discutons, regardons la tele (ici tout, emissions comme films, est en VO sous titre en roumain). Nous mangeons une pasteque. Razvan doit partir vers minuit dans sa caserne. Mihaela et moi discutons encore jusqu'a 1h. Nous decidons que nous nous retrouverons demain vers 17h a la maison afn d'aller a l'hypermarche Cora et qu'ensuite mous irons au bar que je n'ai jamais trouve. Elle m'encourage a appeler demain son frere des lors mon reveil  :-(
 
Nous nous couchons vers 1h.
Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité