JOUR 4 : ROMA - MILANO - COLICO

JOUR 4 : MARDI 14 SEPTEMBRE : ROMA – MILANO – COLICO

Nous nous levons autour de 10h, aujourd’hui nous quittons Rome L Nous préparons donc nos valises, allons relever nos e-mails, retirons de l’argent pout payer l’hotel puis nous installons à une terrasse de café afin de prendre un petit déjeuner italien (un cappuccino s’impose).

Nous prenons ensuite nos valises et nous dirigeons vers le métro. En passant nous nous arretons évidemment à notre patisserie fétiche. J’ai oublié d’en parler jusqu’ici pourtant cette patisserie nous a marqué : une porte donne directement sur un escalier étroit et raide qui descend sur une vitrine dans laquelle s’entassent moultes spécialités sucrées et salées. De l’extérieur, depuis la rue, il est possible de voir en contrebas l’abondance des gourmandises. De plus à des dizaines de mètres à la ronde il est possible de sentir la douce odeur des brioches italiennes. Enfin il s’agit d’une patisserie ouverte 24h/24. Bref, que du bonheur ! Nous achetons donc divers sandwiches et gateaux pour le trajet en train qui nous attend.

Pour gagner Milan nous avons choisi de voyager plutot confortablement en choisissant l’Eurostar Italia, il s’agit en fait du TGV local. Le train est beau, confortable. Nous quittons Rome non sans un pincement au coeur, il est 13h30. Petit à petit, tout au long du trajet, le ciel s’obscurcit, des éclairs finissent par déchirer le ciel, le train s’élance sous des trombes d’eau. Nous mangeons, dormons un peu, discutons de nos impressions sur Rome. Nous nous promenons de temps à autre dans le train, Kaila est toujours en quete de nouveaux beaux gosses ;-)

Le train arrive en gare de Milan vers 18h. La gare est immense, imposante. Les Milanais en revanche semblent plus tressés que les Romains, ils sont froids voire meme antipathiques. Il est préférable d’éviter de demander un renseignement à quelqu’un, nous en avons fat l’expérience avec un employé du métro. Nous déposons nos valises en consigne et prenons le métro en direction du Duomo, la fameuse cathédrale milanaise. Le temps est maussade, les gens désagréables, les lieux souvent glauques, de plus on ne se sent pas autant en sécurité qu’à Rome. La station de métro Duomo est relativement proche, le trajet est une question de minutes. Ceci dit une fois arrivés à destination notre déception est immense : la fantastique facade du Duomo est intégralement recouverte de tristes échaffaudages gris... un cauchemar ! Pour nous abriter de la pluie nous nous réfugions dans une immense galerie de verre à proximité, c’est extremement beau. Nous sommes à Milan vraiment de passage, le but est en fait de prendre dès aujourd’hui un train pour le lac de Come (lago di Como) ou habite Andrea (prénom masculin en Italie). Andrea est un vieil ami dont j’ai fait la connaissance lors d’un échange scolaire au lycée dans les années 90, je ne l’ai pas vu depuis plusieurs années mais sommes toujours restés en contact. Il est resté six ans en couple avec ma meilleure amie, caroline. C’est quelqu’un que j’apprécie tout particulièrement. Nous l’appelons pour savoir s’il préfère que nous prenions le train de 20h15 ou celui de 21h10. Il nous laisse libre choix. Nous choisirons de prendre le dernier.

Nous nous balladons Kaila et moi dans quelques rues très commercantes, à Milan les boutiques sont bien plus chics et chères qu’à Rome, l’on sent très bien qu’il s’agit de la capitale italienne de la mode. Le temps est triste, la nuit est tombée, les boutiques ferment. Nous nous arretons dans un café pour boire quelque chose avant de retourner à la gare de Milano Centrale, je goute au café marochino, c’est très bon mais je ne vois pas trè bien la différence avec un cappuccino.

Nous prenons un petit train qui doit nous conduire à Colico (sur le lac de Come) en environ 1h30 de temps. Le trajet s’avère etre plus long que prévu du fait d’un problème technique, les passagers sont dans l’ensemble patibulaires, le train est vieillot... le voyage ne s’annonce donc pas très bien. Je suis épuisé mais Kaila parvient à trouver des resources de facon étonnante : elle commence donc à chanter, débiter des betises et grimper sur les sièges tout en s’amusant à interpeller un petit jeune très charmant.

Nous arrivons à Colico vers 23h30. Nous appelons Andrea qui vient nous chercher avec son nouveau Land Rover. Je suis très heureux de le retrouver après tout ce temps, nous tombons dans les bras l’un de l’autre. Cependant il n’est pas dans une forme éblouissante : il a pas mal de fièvre, il est faible et il nous explique avoir eu de terribles douleurs dans les genoux. Il semblerait qu’il s’agisse d’un virus qui sévit actuellement dans la région.

Le petit appartement d’Andrea est agréable et moderne, il y habite depuis sa rupture avec Lara, sa femme. Il nous présente Fly, une chienne très drole et plein de vigueur, il en est très fier.

Nous grignotons un peu puis Kaila finit par s’allonger. Je reste à discuter longuement avec Andrea dans sa chambre. Il est complétement brisé depuis sa séparation avec Lara il y a quelques mois, il se remet difficilement. Ils ont vécu ensemble 4 ans et ont une petite fille de 2 ans : Angelica. Le plus difficile pour lui est de ne pas pouvoir voir sa fille autant qu’il le voudrait, il est fou d’elle et affirme qu’il ne vit que pour elle. Selon lui sans elle il aurait été capable du pire aprés la séparation.

Epuisés, nous finissons par nous coucher.

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